Best before date on a milk carton

La date « meilleur avant »

« Meilleur avant », ça ne veut pas dire « mauvais après ».

Chaque année, des milliards de dollars d’aliments parfaitement comestibles sont jetés à cause de la mauvaise interprétation de la date « meilleur avant » sur les produits. Il est temps d’éliminer la confusion pour économiser de l’argent et prévenir les effets néfastes du gaspillage alimentaire. 

La date « meilleur avant » accentue la crise du gaspillage alimentaire au Canada.  

Les résultats de nos recherches, publiés dans La crise évitable du gaspillage alimentaire : mise à jour, ont révélé que 23 % du gaspillage alimentaire évitable de la transformation à l’achat (équivalant à une valeur de 12,4 milliards de dollars par année) est causé par une mauvaise compréhension de la notion « meilleur avant ». Cette date, qui visait à l’origine à donner un indicateur de qualité sur le produit, contribue hélas aujourd’hui au gaspillage d’énormes quantités d’aliments encore parfaitement bons à consommer.

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CE QU’IL FAUT SAVOIR

Notre mauvaise compréhension de la date « meilleur avant » contribue assez gravement à la crise du gaspillage alimentaire au Canada.
La date « meilleur avant » ne dit pas si un produit est encore propre à la consommation ou pas.

Cette date proposée par le fabricant ou le détaillant indique à quel moment le produit devrait être à son meilleur. Ce n’est PAS une date d’expiration. Cependant, des millions de Canadiens jettent des aliments encore parfaitement comestibles sur la base de cette date, causant des pertes estimées à 289 $ par année, par ménage.

Histoire de la date « meilleur avant »

Introduite au Canada en 1976, la date « meilleur avant » devait au départ identifier les denrées alimentaires ayant une durée de conservation de 90 jours ou moins. Aujourd’hui, bien qu’aucune règle ne l’encadre et qu’elle soit inutile pour les produits qui se conservent plus de 90 jours, cette date apparaît sur presque tous les produits non périssables : conserves, pâtes sèches, céréales, même le sel!

La date « meilleur avant » n’est PAS une date d’expiration.

En fait, seulement cinq types de produits ont réellement une date d’expiration au Canada : les suppléments nutritionnels oraux, le lait maternisé et les substituts de repas, de même que les aliments pour régimes hypocaloriques et les préparations pour régime liquide vendus sur ordonnance.

QUE PEUT-ON FAIRE?

Vous pouvez réduire le gaspillage alimentaire en prenant des décisions éclairées. Voici comment :
  • 1

    Considérez la date « meilleur avant » sous un angle différent.
    Souvenez-vous que ces dates renseignent sur la qualité optimale d’un produit et non sa salubrité pour la consommation.

  • 2

    Formez-vous sur le sujet, et informez les autres. Apprenez à reconnaître quand un aliment n’est réellement plus bon à consommer, au-delà de la date « meilleur avant » qu’il porte. Consultez notre guide sur le sujet.

  • 3

    Soutenez nos efforts de représentation.
    Joignez notre campagne demandant au gouvernement de réformer sans tarder les pratiques d’étiquetage au Canada. Nous continuerons de diffuser nos efforts en ce sens.

Hands full of cherries.

RESSOURCES UTILES

Nous avons élaboré différents outils pour vous aider à réduire les pertes alimentaires et informer sur le vrai sens de la date « meilleur avant ».
AIDE-MÉMOIRE SUR LA CONSOMMATION D’ALIMENTS APRÈS LA DATE « MEILLEUR AVANT »
Apprenez combien de temps les aliments courants demeurent propres à la consommation et savoureux au-delà de la date « meilleur avant ».
JEU « ON GOÛTE OU ON JETTE? »
Mettez vos connaissances à l’épreuve et voyez si vous faites la différence entre un aliment encore comestible et un aliment bon à jeter.
MODULE DE FORMATION EN LIGNE : COMPRENDRE LA DATATION DES ALIMENTS AU CANADA
Suivez notre petit cours interactif pour découvrir la vérité sur les dates attribuées aux aliments.
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