7 statistiques sur le apaisement de la faim que tous les Canadiens devraient connaître

Réseau alimentaire invisible du Canada Le rapport de Second Harvest and Value Chain Management International (VCMI) est vraiment le premier du genre. Aucun autre rapport n'a recensé et cartographié toutes les organisations non gouvernementales qui nourrissent les Canadiens dans le besoin. Les résultats sont choquants et mettent en lumière une mosaïque massive d'organisations alimentaires communautaires. Réseau alimentaire invisible du Canada le rapport a mesuré la quantité d'aliments, les types d'aliments et les besoins, l'offre et la demande, les pénuries et l'impact de la COVID-19 sur les Canadiens en situation d'insécurité alimentaire et les organisations qui les nourrissent.

Cette recherche est la première étape essentielle vers la compréhension des défis auxquels sont confrontés des millions de Canadiens et des organisations dont ils dépendent. Il s'agit de la première étape de l'élaboration d'un plan visant à rendre les systèmes alimentaires de notre pays plus durables pour nos citoyens, nos organisations et notre environnement.

Lisez le rapport du Réseau alimentaire invisible du Canada ici.

Voici les principales statistiques sur le soulagement de la faim basées sur les résultats de Réseau alimentaire invisible du Canada signaler que tous les Canadiens devraient savoir.

7 statistiques sur le soulagement de la faim tirées du rapport du Réseau alimentaire invisible du Canada

1. Le Canada compte quatre fois plus d'organismes de bienfaisance dans le domaine de l'alimentation que les épiceries

Le Canada compte 15 344 épiceries, dont des détaillants à grande surface et des magasins de coin locaux. Il y a plus 61 000 organismes communautaires sans but lucratif au Canada qui fournissent de la nourriture gratuitement ou à faible coût pour répondre à un besoin essentiel. Seulement 3 600 d'entre eux sont les principaux fournisseurs d'aliments, comme les soupes populaires. Les autres sont des écoles, des clubs, des organisations confessionnelles et des centres communautaires qui fournissent également des repas.

2. En 2021, 6,7 millions de Canadiens (~ 18 %) comptaient sur les organismes de bienfaisance dans le domaine de l'alimentation

7 hunger relief stats Canadians should know | invisible food network report 2021
Légende : Rapport du Réseau alimentaire invisible du Canada : 18 % des Canadiens dépendent des organismes de bienfaisance alimentaires pour manger.

En 2021, approximativement la population de l'Alberta, du Manitoba et de la Saskatchewan dépendait des organismes de bienfaisance dans le domaine de l'alimentation pour se nourrir et nourrir leur famille. Il ne s'agit pas d'un petit nombre de Canadiens qui souffrent d'insécurité alimentaire et qui ont du mal à avoir accès à de bons aliments sains.

3. Si le gaspillage alimentaire était un pays, il serait le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre au monde

Si le gaspillage et les pertes alimentaires étaient un pays, ce serait le pire émetteur de les gaz à effet de serre après la Chine et les États-Unis. C'est en partie parce que les aliments qui se décomposent dans les sites d'enfouissement créent du méthane 25 fois plus nocif pour notre planète que le dioxyde de carbone. C'est aussi à cause du volume considérable de déchets alimentaires. À l'échelle mondiale, le tiers de tous les aliments produits sont perdus ou gaspillés.

4. 24,6 milliards de livres (11,2 millions de tonnes métriques) de pertes et de déchets alimentaires potentiellement évitables sont déversés dans les sites d'enfouissement chaque année

Rapport 2019 de Second Harvest La crise évitable du gaspillage alimentaire, a constaté que 24,6 milliards de livres (11,2 millions de tonnes métriques) de pertes et de déchets alimentaires potentiellement évitables sont acheminés chaque année dans des sites d'enfouissement au Canada. Si chaque repas pèse une livre, c'est peut-être 24,6 milliards de repas qui auraient pu nourrir les Canadiens dans le besoin — avec des restes à épargner.

5. Un Canadien sur sept était en situation d'insécurité alimentaire en raison de la COVID-19

L'insécurité alimentaire, ou le manque d'accès à la nourriture, ne cesse de croître au Canada depuis des décennies. Avant la pandémie, environ 4,4 millions de Canadiens, dont 1,4 million d'enfants, souffraient d'insécurité alimentaire. La COVID-19 a causé de l'incertitude mondiale, des perturbations de la chaîne d'approvisionnement et des hausses des taux de chômage.

En mai 2020, une famille canadienne sur sept avait du mal à mettre de la nourriture sur sa table, selon Statistique Canada.

6. 72 % plus de Canadiens ont utilisé des organismes de bienfaisance alimentaires pendant la COVID-19

Chaque organisme de bienfaisance alimentaire au pays a vu une augmentation du nombre de personnes servies en raison de la COVID-19. Avant la pandémie, 5,3 millions de personnes étaient desservies. Ce nombre est passé à 6,6 millions pendant la pandémie de COVID-19, passant d'une moyenne quotidienne de 160 personnes servies par organisme alimentaire caritatif à 275 personnes.

Selon le poids alimentaire, le poids total des aliments et des boissons nécessaires pour nourrir les personnes dans le besoin est passé de 6,1 milliards de livres en 2019 à 9,9 milliards de livres en 2021. Il s'agit d'une augmentation de 61 %.

7. Malgré l'augmentation de la demande, le manque à gagner à l'échelle nationale est passé de 319 millions de livres à 162 millions de livres

Même si la demande de dons alimentaires a augmenté de façon spectaculaire pendant la pandémie, la générosité et la capacité d'adaptation des Canadiens ont contribué à réduire l'écart entre l'offre et la demande alimentaires. Cependant, un manque de 162 millions de livres de nourriture nécessaire pour nourrir les Canadiens demeure un manque à gagner.

Cela pourrait montrer que si nous travaillons ensemble, en coordonnant nos efforts pour distribuer les surplus de nourriture à travers le réseau alimentaire invisible, nous pouvons nourrir davantage de personnes dans le besoin. Toutefois, compte tenu de l'abondance des aliments produits — perdus et gaspillés — chaque année, ce manque est inacceptable.

Maintenant que nous avons les statistiques sur le soulagement de la faim et que nous comprenons l'ampleur de nos défis systémiques — et les organisations au Canada qui s'efforcent d'apporter un changement — il est temps d'élaborer un plan. Il est temps d'adopter des politiques qui rendent notre chaîne alimentaire plus durable pour tous (et pour notre planète).

Lire le rapport du Réseau alimentaire invisible du Canada.

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